
Participez à la dixième édition de Ma Thèse en 180 secondes
En 2023, le concours francophone Ma thèse en 180 secondes fête son 10e anniversaire et les doctorants peuvent déjà s’inscrire auprès de leur université ou de leur regroupement universitaire pour concourir. France Universités, l’association qui regroupe l’ensemble des Présidents d’université et qui co-organise le concours avec le CNRS, invite tous les doctorants qui le souhaitent, quels que soient leur année de thèse, leur sujet de recherche ou leur nationalité, à y participer.
Inspiré d’un concours australien et repris en 2012 par le Canada pour les pays francophones, le concept de Ma thèse en 180 secondes a été lancé en France en 2013.
Ce concours permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire "profane et diversifié". Chaque étudiant doit exposer en trois minutes son projet de recherche de façon claire, concise et convaincante !
Plus qu’une performance scénique
Parlant de défi et d’aventure, France Universités souligne néanmoins qu’au-delà de la performance scénique, ce concours scientifique apporte "à tous les doctorants participants une formation et des conseils de communication et de vulgarisation qui leur seront utiles tout au long de la carrière des jeunes chercheurs". Le concours est en effet l’occasion de "partager la science" puisqu’il permet à chaque candidat "de prendre du recul sur son sujet de thèse pour mieux l’appréhender au quotidien".
Le concours se déroule en effet en plusieurs étapes au cours desquelles le candidat apprend peu à peu à mieux exposer son projet de recherche. Trois temps importants rythment le concours :
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des pré-sélections au niveau de chaque université ;
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une demi-finale nationale (prévue en avril 2023) ;
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une finale nationale (fin mai 2023) suivie d’une finale internationale à l’automne. Pour 2022, celle-ci est prévue à Montréal au Québec, le 6 octobre prochain.

Une participation sous les couleurs d’une université
Les inscriptions individuelles n’étant pas possibles, la participation des candidats doit se faire se fait sous l’égide de leur université (ou de leur regroupement universitaire) qui ont décidé d’adhérer au dispositif de Ma thèse en 180 secondes. C’est d’ailleurs le cas habituellement de l’ensemble des universités françaises.
Le site entièrement dédié au concours explicite les conditions de participation. Pour prendre part au concours, les participants doivent en effet satisfaire à certaines conditions d’admissibilité, parmi lesquelles :
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s’exprimer en français, mais ne pas être obligatoirement de nationalité française : le concours est ouvert à tous les doctorants, français ou internationaux ;
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être inscrit en doctorat pour l’année universitaire en cours (2022-2023), ou avoir obtenu son doctorat lors de l’année universitaire précédente (2021-2022) ;
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représenter le regroupement universitaire ou l’université dans lequel le doctorant est inscrit ;
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présenter un état d’avancement suffisant du projet de recherche doctoral ;
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représenter le pays dans lequel il a été sélectionné à la finale internationale ;
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ne pas avoir déjà été finaliste national du concours lors une édition précédente.
En attendant la finale internationale
En 2022, l’édition nationale du concours Ma thèse en 180 secondes a remis plusieurs distinctions et a notamment récompensé Pierre-Damien Fougou, alumni d'origine togolaise, doctorant de l’Université de Bordeaux, qui a obtenu le Prix des lycéennes et des lycéens.
Mais ce sont les lauréats des Grands prix des finales nationales (Alphanie Midelet pour la France) qui pourront se rendre à Montréal pour participer à la grande finale internationale. Ils y retrouveront notamment les finalistes francophones de Belgique, du Canada, du Maroc, de Suisse ou d’Irlande. Un "moment de rencontres et de partages pour ces jeunes chercheuses et chercheurs du monde entier", salon l’Agence Universitaire de la Francophonie qui est en charge de l’événement.
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