Le coût des études, les bourses

Choisir d’étudier en France, c’est accéder à des formations de qualité et accessibles au plus grand nombre.

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Les frais de scolarité

Les frais de scolarité dans les établissements publics

Choisir d’étudier en France, c’est accéder à des formations de qualité et accessibles au plus grand nombre.

Les droits d’inscription dans les établissements publics d'enseignement supérieur français sont faibles car l’État prend en charge une partie du coût de ces formations dispensées dans les établissements publics.

Le coût réel des études y est le même qu’ailleurs dans le monde, soit environ 10 000 € par an. La différence est qu’en France, l’État en assume une grande part.

Droits d'inscription

Vous êtes un étudiant extra communautaire (Maroc)

Vous devez vous acquitter de droits d’inscription différenciés si :

  1. Vous vous inscrivez pour la 1ère fois en Licence, en Master ou dans un cycle d'ingénieur à la rentrée 2024 ; 
  2. Au sein d'un établissement d'enseignement supérieur relevant du MESRI ;
  3. Tant que vous n’êtes pas installés durablement en France. 

L’Etat prend alors en charge les deux tiers du coût de votre formation. Le montant des droits d’inscription que vous avez à payer est de :

  • 2 770 euros pour une année en cycle de Licence ;
  • 3 770 euros pour une année en cycle Master ;
  • 380 euros pour une année de Doctorat.

Les doctorants étrangers extra-communautaires ne sont pas concernés par les droits d’inscription différenciés.

Vous êtes un étudiant français ou ressortissant d’un pays de l’Union Européenne, de l’Espace Économique Européen ou de la Suisse

L’État français continuera de prendre en charge l’essentiel du coût de votre formation dans un établissement d’enseignement supérieur public.

  • 170 euros pour une année en cycle de Licence ;
  • 243 euros pour une année en cycle de Master
  • 601 euros pour une année de cursus en formation d'ingénieur dans un établissement sous tutelle du ministère en charge de l’enseignement supérieur ** ;
  • 380 euros pour une année de Doctorat.

Bon à savoir 

  • Les écoles d’ingénieurs sous tutelle des ministères en charge de la défense (ENSTA Paris Tech, ISAE, Polytechnique etc.), de l’économie (Mines Paris Tech, les écoles de l’Institut Mines Telecom etc.) et de l’agriculture (AgroParisTech, Montpellier Sup Agro etc.) pratiquent des tarifs différents. Renseignez-vous bien sur le montant des droits d’inscription et des frais de scolarité sur le site de l’école qui vous intéresse.
  • Il existe également des frais de concours pour accéder aux écoles d'ingénieurs.

 

Exonération des droits d'inscription différenciés

Les étudiants exonérés qui s’inscriront à la rentrée acquitteront les mêmes droits que les étudiants français et communautaires. 

Pour plus de détails sur les exonérations, les candidats sont invités à s’adresser directement aux établissements.

Quels frais pour les co-tutelles de thèse ?

Les universités et écoles pourront, demain comme aujourd’hui, prévoir l’exonération totale ou partielle de frais d’inscription dans le cadre des accords de partenariat qu’elles établissent avec des universités et écoles étrangères. Les droits d’inscription des doctorants internationaux pourront aussi être pris en charge dans le cadre de financements qui soutiennent les projets de recherche auxquels ils participent.

Comment peut-on obtenir une bourse ?

Les étudiants résidant à l’étranger pourront solliciter l’octroi d’une bourse ou d’une exonération dans les conditions habituelles prévues par les ambassades de France dans le pays considéré.

Ces conditions sont accessibles en ligne sur Campus Bourse

Le Gouvernement ayant triplé le nombre de bourses et exonérations allouées aux étudiants internationaux, les établissements pourront également décider d’attribuer des bourses dans le cadre de leur politique d’accueil et d’attractivité. La décision est prise par l’établissement en parallèle de l’examen de la demande d’inscription.

Quels sont les établissements d'enseignement supérieur publics ?

Voici la liste des principaux établissements d’enseignement supérieur publics français dépendant du ministère en charge de l’enseignement supérieur :

  • l’ensemble des universités françaises ;
  • l'ensemble des communautés d'universités et établissements ;
  • l'Institut National Polytechnique de Toulouse ;
  • les quatre écoles centrales (Lille, Lyon, Marseille, Nantes) ;
  • les six instituts nationaux des sciences appliquées ou INSA (Lyon, Rennes, Toulouse, Rouen, Strasbourg et Centre-Val de Loire) ;
  • les trois universités de technologie (Compiègne, Belfort-Montbéliard, Troyes) ;
  • les quatre écoles normales supérieures ou ENS (Paris, Cachan, Lyon, Rennes) ;
  • 9 établissements et écoles d'ingénieurs extérieurs aux universités
  • vingt grands établissements comme le Collège de France, le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), l’Institut national de langues et de civilisations orientales (Inalco) ou encore l’école des hautes études en sciences sociales (Ehess) ;
  • les cinq établissements français à l’étranger : l’école française d'Athènes, l’école française de Rome, l’école française d'Extrême-Orient, l’Institut français d'archéologie orientale du Caire et la Casa de Velázquez de Madrid ;
  • les vingt-cinq organismes publics de recherche dont le CNRS, le CNES, le CIRAD, l’INSERM, l’INRA, ou encore l’IFREMER.

N’hésitez pas à consulter la liste ministérielle officielle pour vérifier si votre établissement en fait bien partie.

Les frais de scolarité dans les établissements privés

Les frais d'inscription dans les établissements privés, notamment dans les écoles de commerce, sont sensiblement plus élevés que dans le public. En général, ils atteignent 3 000 à 10 000 euros par an. Renseignez-vous sur le site de chaque établissement pour connaître le montant exact des droits d'inscription de votre formation.

18 % des étudiants en France sont inscrits dans des établissements privés. Le caractère privé d’un établissement signifie qu’il n’a pas été créé par l’État. Le niveau des financements publics y est donc variable. Dans certains cas, l’État peut reconnaître officiellement un établissement et l’autoriser à délivrer les diplômes nationaux. Il dispose alors d’un droit de regard sur les formations qui y sont dispensées, ce qui est une garantie de service et de qualité. Par exemple, les cinq instituts catholiques (Paris, Lille, Angers, Lyon, Toulouse) et certaines écoles de commerce ou d’ingénieurs sont des établissements privés reconnus par l’État.

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