Le fonctionnement de l'enseignement supérieur en France : système LMD

Étudiants, Chercheurs

En France, l’enseignement supérieur offre de nombreuses formations (système LMD), accessibles aux étudiants étrangers. La plupart des diplômes qu’il délivre permettent d’obtenir des crédits ECTS reconnus dans de nombreux pays de l’Union européenne et du monde.

Une offre diversifiée

La France compte plus de 3 500 établissements, publics et privés, d’enseignement supérieur : 72 universités, 25 communautés d’universités et d’établissements, 271 écoles doctorales, 227 écoles d’ingénieurs habilitées à délivrer le titre d’ingénieur, 220 écoles de commerce et de management, 45 écoles supérieures d’art publiques, 22 écoles d’architecture et 3 000 écoles et instituts privés.

Parmi les 3 000 lycées de France, certains accueillent des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), d’autres des sections de techniciens supérieurs (STS) ou préparent au diplôme national du Brevet de technicien supérieur (BTS).

Des diplômes harmonisés grâce au système LMD et aux crédits

L’organisation en trois cycles des études supérieures est commune à la plupart des pays de l'Union européenne ; en France, c’est l’organisation licence-master-doctorat, ou organisation LMD. Ce système a permis d’uniformiser les cycles et d’organiser la reconnaissance des diplômes entre les pays. Il facilite la mobilité étudiante en Europe comme dans le reste du monde.

L’obtention des diplômes LMD est liée au nombre de semestres d’études accomplis depuis l’entrée dans l’enseignement supérieur. Chaque semestre permet de valider 30 crédits ECTS (European Credits Tranfer System) capitalisables et transférables d’un pays à l’autre. Une licence nécessite la validation de six semestres, soit l’obtention de 180 ECTS. Ajoutez quatre semestres pour valider un master avec 120 ECTS supplémentaires. Un doctorat s’obtient après seize semestres et la validation d’un total de 480 ECTS en huit ans d’études minimum depuis la première année de licence.

 

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LMD
Schéma diplôme

 

La valeur d’un diplôme de l’enseignement supérieur français est garantie par l’État quand il s’agit d’un diplôme national, d’un diplôme visé par le ministère de l’Enseignement supérieur ou des titres enregistrés au RNCP (Registre national des certifications professionnelles).

Pour certaines grandes écoles et écoles de commerce ou d’ingénieurs, la qualité de la formation et des diplômes peut également être garantie par des organismes indépendants qui attribuent des accréditations ou des labels. 

Le calendrier universitaire

En France, l'année universitaire commence au mois de septembre ou d'octobre selon les établissements et les formations. Elle est rythmée par des vacances, avec notamment deux semaines au moment des fêtes de fin d'année. À la fin du premier semestre, une courte période d’interruption des cours permet la tenue des examens. Les vacances d'été débutent en mai ou en juin à la fin des évaluations du second semestre. En général, elles durent au moins deux mois.

Format des cours et contrôle des connaissances

Au sein des universités françaises, les enseignants et chercheurs dispensent deux types de cours aux étudiants :

- les cours magistraux : un professeur expose son cours aux étudiants dans un amphithéâtre de 100 à plus de 1 000 places Ces cours non obligatoires sont souvent édités par les enseignants et distribués aux étudiants sous forme de brochures, très utiles pour la préparation des épreuves de fin de semestre ;

- les travaux dirigés (TD) et les travaux pratiques (TP) : ces cours obligatoires se tiennent en groupes plus restreints et complètent les cours magistraux par la mise en pratique et l'approfondissement des connaissances théoriques. Des stages en entreprise peuvent s’ajouter aux TP et aux TD.

Deux types de contrôle des connaissances coexistent dans l'enseignement supérieur français. Le contrôle continu permet de valider les acquis tout au long de l’année avec des évaluations régulières dans chaque matière enseignée. Les examens finaux ont lieu durant deux périodes dans l’année, à la fin de chaque semestre, et concernent l’ensemble des matières.

Les équivalences entre diplômes français et étrangers

Chaque établissement définit ses propres critères d'admission, en fonction du parcours antérieur de l'étudiant et des exigences de la formation envisagée. Seul l’établissement d’accueil est habilité à accepter ou non un candidat. Des accords de reconnaissance mutuelle des diplômes peuvent néanmoins faciliter les demandes d’équivalences.

Le centre ENIC-NARIC peut fournir une attestation qui certifie la valeur d’un diplôme obtenu dans un système éducatif étranger par rapport au système français. Cette attestation ne constitue pas une équivalence en soi, mais certains établissements supérieurs l’exigent. La démarche coûte 70 euros par dossier.

Le réseau européen ENIC-NARIC vous permettra également de faire certifier la valeur des années d’études effectuées en France dans votre pays.

La valorisation de l’expérience professionnelle

Plusieurs dispositifs permettent de faire valoir les acquis de l’expérience professionnelle en vue d’intégrer une formation ou de valider un diplôme, un titre ou un niveau de qualification.

Il existe deux procédures distinctes : la VAP 85 et la VAE. La première permet d'accéder directement à une formation après validation du parcours antérieur. La seconde permet d'obtenir tout ou partie d'un diplôme en certifiant les acquis du candidat.

Ces deux dispositifs peuvent être utilisés conjointement pour réduire le plus possible les parcours de formation. Plus d'infos

 

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